Présentations

Non, sans doute pas encore..., trop difficile à annoncer, comme ça, de but en blanc...

Quand tu auras compris qu’il n’y a pas de norme en amour, qu’aimer et être ce que l’on est ce n’est pas adhérer à un schéma social, tu comprendras qu’il n’y a pas de différence entre l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité et l’hétérosexualité.

Seulement voilà, tout dans notre société nous fait considérer le schéma hétérosexuel comme unique. Dès notre enfance, nous sommes bercés par des contes qui nous racontent que la belle princesse se marie avec son prince charmant, et qu’ils seront heureux pour l’éternité... Mais derrière ce modèle hétérosexuel appris, il existe de nombreuses autres réalités...

Une femme peut aimer une autre femme, tout comme un homme peut en aimer un autre. Un homme peut aimer à la fois une femme et un homme, de même qu’une femme peut aimer à la fois un homme et une femme, un homme et une femme peuvent se sentir de l’autre sexe et vouloir en changer ou non.

Afin que chacun puisse avoir le droit d’être libre de sa préférence sexuelle et de son identité de genre, il faut prendre conscience que chacun est unique et a droit au respect de sa différence.

Souffrances intérieures ... parlons-en ?!

« Stop la souffrance ! »

Cette année notre but sera de faire percevoir les souffrances ressenties par les homosexuel-les, les bisexuel-les et les transsexuel-les face aux pressions exercées par notre société hétéro-normée. Nous voulons que notre message permette d’ouvrir la réflexion sur toutes les formes d’intolérances afin de montrer que c’est le système de normes et de non-acceptation des minorités dans son entier qui provoque pressions et souffrances.

Développée autour de la Journée Mondiale de lutte contre l’Homophobie du 17 mai, cette semaine sera

 De la visibilité au coeur de la ville (Forum et animations en centre ville)
 Des créations : animations théâtralisées (vrai-faux mariage, vivre la vie d’un jeune homo).
 Le rassemblement des volontés qui soutiennent la lutte contre l’homophobie (marche à la Bastille et le déploiement du drapeau arc-en-ciel).
 L’engagement de partenaires publics : Ville de Grenoble, Conseil Général de l’Isère, Région Rhône-Alpes, Universités,...
 Un ancrage local (engagement à nos côtés d’associations, de commerces et de sociétés grenobloises ; travail avec les radios, la presse et les télévisions locales)

« Vivons ensemble nos différences ».

Cette année notre but sera de rendre tangible la présence bien souvent sous-estimée des homosexuel-le-s, des bisexuel-le-s et des transsexuel-le-s dans la population, de faire prendre conscience que la diversité est dans l’entourage de chacun et de chacune, que « ça » ne concerne pas que les autres.

Développée autout de la Journée Mondiale de lutte contre l’Homophobie, cette semaine sera

 De la visibilité au coeur de la ville (Forum en place Grenette, Visibilisation des personnes prêtes à prendre parole avec nous. )
 Des créations et de la culture (Pièce de théatre "Maman fait son coming out" par Marie Némo, des Improstures en place publique, des questions posées au plus grand nombre, Rencontres littéraires.)
 L’engagement de partenaires publics : Ville de Grenoble, Conseil Général de l’Isère, Région Rhône-Alpes, Universités,... Et de partenaires privés : radios et télévisions locales, journaux, associations,...
 Un ancrage local (Expressions de témoignages sur la vie d’iséroises. Présence dans un espace public Citoyen. Festival Ôff par des associations locales.)

Cette année, phob.Ô.folies est une journée de revendication, de sensibilisation et d’information sur les homophobies
développée autour de la Journée Mondiale de lutte contre l’Homophobie :

 De la visibilité au coeur de la ville (kissing en centre ville, documentaire diffusé sur une télé locale)
 Des créations et de la culture (intervention des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence pour une lapidation
en lien avec une performance dansée)
 L’engagement de partenaires (pouvoirs publics : Ville de Grenoble, Conseil Général de l’Isère, Région Rhône-Alpes ;
et partenaires privés : radios et télévisions locales, journaux, associations,...)
 Un ancrage local (Expressions de témoignages sur la vie d’iséroises. Présence dans un espace public Citoyen)

phob.Ô.folies : une prise de position claire, appuyée par les pouvoirs publics, des partenaires privés et les universités de grenoble.

La difficulté concrète, encore à notre époque, dans notre ville, pour des personnes d’assumer leur construction personnelle et de se projeter dans une image positive montre que notre société est porteuse d’un ensemble de pré-supposés invisibles de valorisation d’un modèle unique, et d’une référence, unique elle aussi : l’hétérosexualité.

C’est pourquoi nous crions Halte aux phobies !, que ce soit l’homophobie - peur et racisme générique contre les personnes homosexuelles -, la lesbophobie - discrimination plus précise contre les lesbiennes - , la biphobie - le rejet des personnes bisexuelles - ou la transphobie - une peur de la mise en fragilité de la frontière entre les genres et les sexes.

Pour que ce cri soit entendu et qu’il porte, nous le souhaitons commun avec les pouvoirs publics et soutenu par des partenaires privés.

Enfin, parce qu’A JEU EGAL est une association grenobloise étudiante, nous voulons créer une dynamique citoyenne alliant l’université et la ville de grenoble.

Par la réflexion, la culture et la sensibilisation

L’année 2005 inaugure « phob.Ô.folies », la première semaine grenobloise de visibilisation des différentes formes d’homophobie.

C’est une semaine de pédagogie et de réflexion avec l’invitation à Grenoble d’universitaires de qualité, qui viendront présenter leurs travaux, débattre sur leur réflexion et créer une dynamique d’échange avec le public.

C’est un moment d’agitation culturelle, avec l’invitation d’artistes engagés à Grenoble ainsi que la mobilisation de réseaux d’artistes locaux pour la production d’œuvres sur ces discriminations.

C’est une semaine de sensibilisation générale des grenoblois et des grenobloises à travers un travail de sondage pédagogique et une proposition d’un parcours de vie intitulé « Inversons les rôles »

Enfin, c’est aussi dans un travail avec les étudiantes et c’est donc par une présence forte sur le campus et la proposition de mobilisation collective contre l’homophobie que cette semaine se terminera.